Month: July 2019

Es tu un étudiant ? Es tu un universitaire ou chercheur en littérature africaine ? Dans le cadre d’un travail, t’es t-il déjà arrivé de faire des recherches sur la littérature jeunesse africaine ?
Peu importe le maillon de la chaine de l’édition jeunesse qui t’intéresse, tu trouveras toujours très peu d’articles scientifiques ou d’analyses portant sur cette filière. La majorité des articles existant portent sur la France et les réalités qui y sont décrites ne correspondent pas avec ton environnement local. Frustré, tu n’as que deux alternatives : copier, coller puis reformuler ce qui est dit sur la France pour adapter cela à ton contexte africain ou alors, conduire toi-même des recherches et observations pour produire des informations fraiches qui reflètent le terrain. Quelle approche choisiras tu ?
Dans cet article, je me penche sur cette question, celle de la faible documentation scientifique sur le livre d’enfance et de jeunesse. Puis j’invite les institutions en charge de la promotion du livre à investir dans l’étude, la consécration et la légitimation du livre jeunesse local.

Bien qu’ils reconnaissent le potentiel économique, ludique et éducatif du numérique, les acteurs de la chaine du livre au Cameroun, sont peu ou pas formés à l’usage du numérique et sont découragés par les couts exorbitants d’accès à internet, les problèmes d’électricité (ENEO) et de maintenance du matériel informatique. Le SMS et Facebook sont les moyens de communication les plus sollicités.

La revue Takam Tikou, depuis des décennies, a été consistante dans sa couverture de l’actualité et de la documentation du livre jeunesse dans l’espace francophone. Porté par une équipe engagée, dévouée et passionnée par l’enfance et la lecture, ce projet doit perdurer et servir d’inspiration pour la création de centre nationaux dédié à l’étude et l’analyse du champ littéraire pour la jeunesse, surtout en Afrique francophone.